Les femmes gendarmes dans la lumière au Pont du Gard

Bruno Rédarès est engagé dans ce projet de soutien pour la lutte contre les violences faites aux femmes


Les Arlésiens connaissent le photographe Bruno Rédarès pour le Festival européen de la photo de nu, qu'il a créé à Arles. Moins pour son travail au sein de l'armée qu'il mène depuis plus de quarante ans. Pourtant "j'ai autant de passion pour faire ces photographies que ce que je fais pour le festival ou la tauromachie" confie-t-il. Après un travail remarqué autour des blessés en opérations extérieures en 2019, le photographe a été convié par le colonel Laurent Haas, commandant du Groupement de gendarmerie du Gard, à réaliser une série de photographies sur le thème "Femmes gendarmes".

"J'ai pu mesurer le travail artistique de Bruno Rédarès, explique le colonel. Nous avons joint nos efforts pour cette exposition. De notre côté, il y a le besoin de valoriser les carrières ouvertes aux femmes, de l'autre, de chercher du mécénat dans notre lutte contre les violences faites aux femmes." Durant le confinement, les gendarmes du Gard avaient distribué 200 000 sacs dans les pharmacies sur lesquels sont mentionnés les numéros et les liens pour les personnes victimes de violence conjugale.

Un double engagement pour une institution qui compte huit siècles d'existence et une trentaine d'années d'intégration des femmes dans ses rangs. Elles forment aujourd'hui 1/5e de l'effectif global en France. Aïcha Issoufa est l'une d'entre elles. La jeune femme originaire de Nîmes est gendarme volontaire adjoint dans l'administration. Elle fait partie des 41 femmes gendarmes que Bruno Rédarès a photographiées. "Au départ, j'étais un peu perplexe. Mais c'est finalement un plaisir de voir les femmes ainsi mises à l'honneur. On a souvent l'image d'un métier très masculin ou seulement sur le terrain alors que cela englobe bien plus de choses."

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