L’armée de Terre réfléchit aux rôles que pourraient tenir ses réservistes dans un conflit de haute intensité

En 1989, année de la chute du Mur de Berlin, et outre les forces de souveraineté et/ou prépositionnées, l’armée de Terre reposait sur trois piliers : la 1ère Armée, composée de trois corps d’armées, la Force d’Action Rapide [FAR] et la Défense opérationnelle du territoire [DOT].




Une telle organisation était possible grâce à la conscription.

Selon le code de la Défense, la DOT « concourt au maintien de la liberté et de la continuité d’action du gouvernement, ainsi qu’à la sauvegarde des organes essentiels à la défense de la nation. »

Aussi, les « autorités militaires auxquelles incombe son exécution ont pour mission de « participer à la protection des installations militaires et, en priorité, de celles de la force nucléaire stratégique », « d’assurer au sol la couverture générale du territoire national et de s’opposer aux actions ennemies à l’intérieur de ce territoire » [en « présence d’une menace extérieure reconnue par le conseil de défense ou d’une agression] et, « en cas d’invasion, de mener les opérations de résistance militaire qui, avec les autres formes de lutte, marquent la volonté nationale de refuser la loi de l’ennemi et de l’éliminer. »

Or, depuis la fin de la Guerre Froide, ce concept de Défense opérationnelle du territoire est tombé en désuétude....


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