Tir accidentel : un militaire messin en mort cérébrale

Atteint d’une balle en pleine tête mercredi 24 juin, vers 18h30, un militaire posté au palais du gouverneur de Metz a été transporté dans un état désespéré au CHRU de Nancy.
Une mauvaise manipulation serait à l’originaire du tir, selon les autorités.

Atteinte à la tête, la victime se trouvait ce mercredi soir dans un état désespéré. Photo RL /Maury GOLINI
Atteinte à la tête, la victime se trouvait ce mercredi soir dans un état désespéré. Photo RL /Maury GOLINI



La police judiciaire de Metz a été chargée de faire la lumière sur les coups de feu qui ont brisé, mercredi 24 juin, la quiétude habituelle du palais du gouverneur. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire a été ouverte. Mais cela ne doit pas générer une mauvaise interprétation : tout portait à croire mercredi soir que ces tirs ont été accidentels. Leurs conséquences, elles, sont terribles. Un militaire, âgé de 20 ans seulement, a été pris en charge par les pompiers et le Samu dans un état de mort cérébrale.

Les détonations ont claqué vers 18h30, au niveau du poste de garde de cette résidence placée sous haute surveillance. Dans la petite cabane de 5 m² à peine, une des deux sentinelles du 40e régiment d’artillerie de Suippes (Marne) manipulait son Famas. Le fusil d’assaut devait être réglé sur le mode rafale quand les coups de feu sont partis… Son compagnon de régiment a été atteint en pleine tête. La victime a été transportée en urgence à Nancy.

Le tireur très marqué

La police judiciaire et les experts de la police scientifique ont pris possession des lieux peu de temps après.

Commentaires