Le chef d'Al-Qaida au Maghreb islamique neutralisé par les forces françaises au Mali

Le chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique,  Abdelmalek Droukdal, neutralisé au Mali, selon des sources concordantes.



Abdelmalek Droukdal a été tué le 3 juin par les forces françaises présentes au Mali et leurs partenaires sur place, selon la ministre des Armées Florence Parly. Photo AFP

Tué par les forces françaises

La ministre des Armées Florence Parly a confirmé la mort d'Abdemalek Droukdal sur Twitter. Ce chef historique du djihad au Maghreb, commandant de plusieurs groupes djihadistes sahéliens, a été tué jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit.


La ministre a aussi confirmé l'élimination de "plusieurs de ses proches".
"Les opérations contre l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), l’autre grande menace terroriste dans la région, se poursuivent également. Le 19 mai dernier, les forces armées françaises ont capturé Mohamed el-Mrabat, vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS", poursuit la ministre.
Né en 1970 à Meftah en Algérie, Abdelmalek Droukdel avait pris la tête, en 2004, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu en 2007 Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Aqmi avait rallié, en 2006, le groupe terroriste international Al-Qaida, changement de nom à la clé. Le mouvement se fixe alors comme mission de fédérer l'ensemble des groupes salafistes en Afrique du Nord.

De nombreuses attaques revendiquées

Droukdal endosse la responsabilité de plusieurs attentats, notamment en Algérie le 11 avril 2007, le 11 juillet et le 11 décembre de la même année. Ce dernier, visant Alger, avait fait 62 morts, au siège de l'ONU dans la capitale algérienne.
Le chef terroriste avait revendiqué ces attaques, mais aussi l’attentat de l’ambassade d’Israël en Mauritanie et l’enlèvement de deux touristes autrichiens à la frontière algéro-tunisienne.
Il assure que son mouvement bénéficie du renfort d’hommes armés venus de Mauritanie, de Libye, de Tunisie, du Maroc ou encore du Mali et du Niger, tout en insistant sur le nombre insignifiant de combattants algériens de retour d’Irak.

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