Deux gendarmes de Haute-Vienne contraints de démissionner d'une association de défense de l'État de droit dans l'armée
La direction générale de la Gendarmerie nationale fait jouer un article du code de la Défense interdisant aux militaires d'adhérer à des groupements professionnels.
Deux gendarmes de Haute-Vienne, faisant partie des membres fondateurs d'une association de « défense de l'Etat de droit au profit des militaires français », ont été contraints de démissionner de leurs fonction associative par leur hiérarchie.
C'est l'association en question, Eunomie, qui l'annonce : le directeur général de la Gendarmerie nationale a « enjoint aux gendarmes de Haute-Vienne de démissionner de l'association Eunomie sous peine "de suites qui s'imposent" ».
Selon le code de la Défense, les militaires ont pour interdiction d'adhérer à des groupements professionnels : « L'existence de groupements professionnels militaires à caractère syndical, ainsi que l'adhésion des militaires en activité de service à des groupements professionnels sont incompatibles avec les règles de la discipline militaire ».
C'est l'association en question, Eunomie, qui l'annonce : le directeur général de la Gendarmerie nationale a « enjoint aux gendarmes de Haute-Vienne de démissionner de l'association Eunomie sous peine "de suites qui s'imposent" ».
Selon le code de la Défense, les militaires ont pour interdiction d'adhérer à des groupements professionnels : « L'existence de groupements professionnels militaires à caractère syndical, ainsi que l'adhésion des militaires en activité de service à des groupements professionnels sont incompatibles avec les règles de la discipline militaire ».
Etat de droit vs. intérêts catégoriels
Eunomie, qui est une association déclarée en préfecture de Limoges, conteste être un syndicat et rappelle que son objet est « la défense de l'état de droit au profit des gendarmes et des militaires, et non la défense des intérêts des militaires. »
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