Montauban. "Aucun parachutiste positif au Covid-19"

Le 17e RGP a activé une cellule de crise pour gérer le contexte sanitaire.

 

Près de 400 sapeurs parachutistes de Montauban se préparent aussi à une projection, en juin, au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane de lutte contre les terroristes. 

 

Le lieutenant-colonel Richard, commandant en second du « 17»./DR

 

À l’heure du confinement, le lieutenant-colonel Richard, adjoint au chef de corps (le colonel Lamotte est actuellement en mission extérieure au Tchad) déroule l’actualité du 17e Régiment du génie parachutiste et de ses 1 000 hommes basés à Montauban. Un entretien en "visio".
Comment le 17e RGP gère-t-il cette crise ?

Au début de la crise sanitaire, on a rédigé un plan de continuité d’activité. Ona surtout activé une cellule pour gérer cette crise sanitaire. On a gelé toutes les activités qui n’étaient pas essentielles, tout ce qui n’apportait pas de plus-value à la sécurité de l’emprise, de plus value à notre dispositif d’alerte et à la préparation de l’engagement opérationnel. Par exemple, les clubs sportifs et artistiques tenus par des militaires. Ils drainent des personnels militaires mais aussi civils. Ils n’apportent pas de plus-value pour l’opérationnel. On a donc gelé l’activité de ces clubs.

Comment les militaires sont-ils confinés ?
On a deux cas de figure : le personnel qui loge en garnison, dans un rayon de 25 km autour de Montauban, et le personnel qui ne loge pas en garnison. Après sa journée de travail, le personnel qui loge en garnison va rentrer le soir dans son foyer où il sera confiné comme tout le monde. En revanche, le militaire qui habite en dehors de la garnison, on le consigne au quartier. Il travaille, normalement, durant toute la journée à la garnison, et le soir, il est confiné au quartier, week-end inclus. Autrement, tous les sapeurs-parachutistes ont deux attestations : une attestation comme celle de tout le monde, et une autre attestation, de l’armée.

Des militaires du "17" ont-ils été infectés par le virus ?
La cellule de crise gère la situation avec l’antenne médicale de la garnison. Dès qu’il y a une suspicion, la personne va consulter. Si nécessaire, le personnel est placé en quatorzaine, dans un endroit isolé, dédié, mais dans de bonnes conditions de vie. On a eu très peu de gens qui ont vécu ces quatorzaines. On a aucun sapeur parachutiste positif au covid-19.

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