Coronavirus : l’équipage du porte-avions « Charles-de-Gaulle » probablement contaminé lors d’une escale à Brest
Près des deux tiers de l’équipage du porte-avions, soit 1 081 marins sur 1 760, sont positifs au SARS-CoV-2, mais l’origine de la contamination reste une énigme.
Le porte-avions « Charles-de-Gaulle », le 12 avril à Toulon. CHRISTOPHE SIMON / AFP |
L’équipage du porte-avions français Charles-de-Gaulle
a probablement été contaminé par le coronavirus lors de l’escale du
bâtiment à Brest (Finistère), du 13 au 16 mars, a déclaré le chef
d’état-major des armées, le général François Lecointre, dimanche
19 avril sur France Inter :
« On considère, on pense (…) que cette contamination s’est produite à l’escale qui a eu lieu à Brest au mois de mars. »
Près
des deux tiers de l’équipage du porte-avions, soit 1 081 marins sur
1 760, sont positifs au SARS-CoV-2, mais l’origine de la contamination
reste une énigme. L’équipage, en mission depuis fin janvier, n’a pas été
en contact avec un élément extérieur après cette escale à Brest, au
cours de laquelle une relève d’une cinquantaine de personnes est montée à
bord et des centaines de marins sont descendus à terre.
Deux enquêtes ouvertes
Les
premiers cas de Covid-19 n’ont été identifiés qu’au cours de la
première semaine d’avril, soit au-delà de la durée d’incubation
(quatorze jours) habituellement admise pour le virus.
La ministre des armées, Florence Parly, avait relevé vendredi que « plusieurs hypothèses » étaient « à l’étude »,
y compris que le virus ait pu être déjà présent à bord avant l’escale.
Si l’hypothèse de l’introduction du virus à bord lors de l’escale de
Brest est privilégiée, « nous ne pouvons pas en avoir la certitude à 100 % », a reconnu pour sa part le chef d’état-major de la marine, l’amiral Christophe Prazuck.Pour rappel ici
Deux enquêtes, une de commandement et une épidémiologique, ont été diligentées sur la gestion de la crise d’une part, le processus de contamination du bâtiment d’autre part.
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