Coronavirus : "Le confinement ne change pas notre posture face à la menace terroriste", explique le patron du GIGN

L'unité d'élite de la gendarmerie a lui aussi dû mettre en place des mesures barrières, mais poursuit sa mission

Les missions du GIGN restent les mêmes, malgré le confinement pour cause d'épidémie. (GIGN)
Pas de répit, même en temps de confinement. Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) poursuit ses missions pendant la crise sanitaire liée au coronavirus. Basé à Versailles ainsi que dans six antennes en métropole, ainsi qu'en Outre-mer, le service d'élite, qui compte 380 militaires, intervient toujours sur des opérations périlleuses.

Des gendarmes de l'antenne GIGN de Cayenne sont par exemple intervenus au centre pénitentiaire de Remire-Montjoly en Guyane, mercredi 1er avril, où 70 détenus (sur les 120 que compte l'établissement) ont refusé de réintégrer leur cellule et ont mis le feu à des matelas. Aucun blessé n'est à déplorer.

Le général Laurent Phélip, commandant du GIGN, évoque l'adaptation nécessaire de son unité à ces circonstances particulières.

Franceinfo : Quel est l'impact de l'épidémie de Covid-19 dans les rangs du GIGN ? 

Laurent Phélip : Depuis le début de la mise en place des gestes barrières, puis du confinement, une application stricte des mesures nous a permis de ne jamais avoir plus de 5% du personnel symptomatique simultanément. Sur les cinq ou six personnes testées au début de la crise, deux étaient positives. Elles ont repris le travail depuis.

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