🦠 À ce jour, 473 gendarmes ont été testés positifs au coronavirus

Leur directeur général, Christian Rodriguez, détaille l’évolution de la délinquance durant la crise sanitaire, les contrôles des mesures de confinement ou encore l’hostilité à l’encontre des forces de l’ordre.

Baisse des violences, des cambriolages, trafics, accidents, etc. Mais progression constante de la cybercriminalité… La crise du coronavirus a changé le visage de la délinquance. Les gendarmes interviennent aussi beaucoup pour des violences et différends au sein des familles, relève le général Christian Rodriguez. Il évoque également les nouvelles missions des gendarmes, les neuf millions de contrôles réalisés, la protection des militaires et les polémiques. Interview du directeur général de la gendarmerie nationale, qui a pris ses fonctions en novembre dernier.

La crise du Covid-19 a bousculé la délinquance ?

On a observé une chute importante des crimes et délits, logique avec le confinement. En zone gendarmerie, c’est par exemple une baisse de 20 % de violences physiques par rapport à la même période en 2019. Également 40 % de cambriolages en moins en mars, et 60 % en avril. Deux fois moins d’escroquerie aussi. Des trafics de stupéfiants perturbés également.

Le volume d’accidents de circulation recule de 73 %. Je suis frappé toutefois par le nombre de grands excès de vitesse, au motif qu’il n’y a pas grand monde sur les routes. Rouler à 260 km/h sur une portion limitée à 110, c’est ahurissant. Beaucoup moins de voitures circulent, mais l’augmentation globale de ces infractions atteindra peut-être 10 %.

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