L’énergie, enjeu de plus en plus majeur de nos opérations militaires

La recherche et le développement dans l’énergie pourraient avoir des retombées positives dans le domaine de la défense. L’énergie doit être au cœur des opérations, de l’entraînement et de la planification jusqu’au développement des matériels les plus modernes.


L'explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un convoi logistique au Mali, le 23 janvier dernier, qui a blessé deux soldats français, rappelle que la guerre est toujours présente dans la Bande Sahélo-Saharienne (BSS). Grâce au blindage de leur camion de ravitaillement CaRaPACE, les deux militaires du Service des essences des Armées n’ont été que blessés dans l’explosion du dispositif posé par les jihadistes du GSIM. Cette attaque jette une lumière crue sur la réalité des opérations contemporaines qui, loin de n’être faîtes que de combats de l’avant, sont marquées par une menace constante aussi bien au front que le long des lignes d’approvisionnement. La question de la vulnérabilité de celles-ci est d’autant plus importante que les forces sont dispersées, devant couvrir un théâtre grand comme un continent.

La BSS c’est avant tout un territoire de près de 5 millions de kilomètres carrés, dix fois la France métropolitaine, que sillonnent sans relâche les unités chargées du soutien des forces combattantes pour leur permettre manger, se reposer et combattre. Au-delà, les forces armées françaises sont déployées dans le monde entier, dans des missions qui relèvent aussi bien de la protection des lignes maritimes que de la souveraineté territoriale ou de la formation d’armées alliées et partenaires. De la Polynésie au Golfe de Guinée en passant par le Levant et le Sahel, les militaires français en opérations extérieures doivent être soutenus et ravitaillés pour être en mesure d’accomplir leurs missions de manière optimale, y compris dans le soutien post-catastrophe naturelle, comme ce fut le cas pour l’ouragan Irma en 2017.

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