31 RG : Capitaine Roch : "Nous nous sommes bien préparés"

A peine rentrée d’une opération Sentinelle dans le pays basque, la deuxième compagnie de combat du 31 RG repart à la fin du mois de février pour une mission en Côte d’Ivoire. Malgré le délai, les soldats, dirigés par le capitaine Roch, sont prêts à intervenir.


Comment cela s’est-il passé l’opération ?

Je tiens d’abord à rappeler le but de l’opération. Nous devons lutter contre le terrorisme radical. Nous sommes en appuis des forces de sécurité intérieure. La mission s’est très bien passée. Nous avons passé les fêtes de Noël à Bayonne, dans un environnement sympathique. Les gens sont très accueillants, il n’y a pas eu d’animosité. Nous avons sécurisé le lâcher de lanterne et le G5 Sahel à Pau, où le président de la République a annoncé vouloir renforcer les troupes en Bande Sahélo-Saharienne (BSS). 60 soldats étaient mobilisés pour l’opération.

Quand partez-vous en Côte d’Ivoire ?

Nous organisons un départ en deux temps, un à la fin du mois, l’autre au début du mois de mars. 80 soldats, dont 8 femmes, sont prêts à partir. L’enchaînement s’est fait très rapidement.

En tant que commandant d’unité, comment avez-vous choisi les soldats ?

J’ai fait du cas par cas en prenant en compte l’aspect familial. Nous sommes partis de la compagnie depuis le 11 novembre pour s’entraîner avant d’aller en Sentinelle et nous allons rentrer fin juin. Nous n’allons pas être présents dans le foyer pendant toute la période scolaire Il y a un sacrifice humain. Pour qu’un soldat soit dans les meilleures conditions, il faut que tout se passe bien à la maison.

Est-ce difficile d’enchaîner deux opérations en peu de temps ?

On ne peut pas dire compliqué. L’organisation est difficile, il faut en informer les familles. Il faut que le délai soit accepté. Je m’entretiens avec mes Hommes. Tous ceux avec des difficultés familiales restent en base arrière. C’est quelque chose que j’entends, tant que j’ai le quota de soldats demandé pour la mission. Enchaîner 9 mois est très compliqué. Il ne faut pas oublier que la disponibilité reste le premier statut d’un militaire.
 
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