La chute du mur de Berlin : 30 ans

Il y a 30 ans s’écroulait le mur de Berlin "le mur de la honte", moment d'euphorie intense qui va permettre l'unification des pays européens.

Cette unification fut pour nous militaires un changement stratégique majeur qui nous fit basculer vers l'armée d'aujourd'hui.Nous sommes passés d'une stratégie de guerre froide, "front de l'est" où l'essentiel des forces française se situe dans l'est de la France face à l'URSS, à une armée mobile dans le Sahel.

Que de changements dans les effectifs,dans la stratégie nucléaire,dans la composition de nos régiments et bien sur la fin de la conscription pour basculer vers une armée professionnelle décidée en 1996.

Cette euphorie du début fait maintenant place à un pragmatisme qui ne permet toujours pas la création d'une armée européenne digne de ce nom.

A défaut l’Europe est unis autour d'un emblème et d'une économie et tous les pays européens sont des démocraties.

Un paradoxe 

Au sein de l’Union élargie, les cultures nationales et les aspirations européennes s’entrechoquent, tout comme on assiste en particulier dans les nouveaux États membres à un phénomène de symbiose paradoxale entre réintégration européenne et renationalisation des politiques. L’engagement même d’un certain nombre de nouveaux États dans le projet de construction européenne est ambigu, car il faut convenir que la plupart des pays membres ont considéré, et considèrent, leur politique européenne comme le prolongement de la défense de leurs propres intérêts. 

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