Héliporté après un accident, un militaire de 20 ans du 31e RG est dans un état préoccupant

Deux militaires castelsarrasinois de 19 et 20 ans ont été grièvement blessés cette nuit à Castelsarrasin dans un accident de la route. Le pronostic vital du conducteur est engagé. Il a été héliporté aux urgences de l'hôpital Purpan à Toulouse.

Un terrible accident impliquant deux jeunes militaires a eu lieu ce mercredi soir, sur la D 45 à Castelsarrasin dans le Tarn-et-Garonne. Peu après le site du CIEC (centre d’instruction élémentaire de conduite de l’armée), il est environ 21h30 lorsque le conducteur du véhicule circulant dans le sens Labastide-du-Temple / Castelsarrasin, perd le contrôle. Au volant, une jeune recrue du 31e régiment du génie, 20 ans, et son passager de 19 ans, lui aussi sapeur, s’encastrent contre un mur après une embardée.

L’impact est terrible. D’autres soldats du régiment castelsarrasinois, qui les suivaient, assistent impuissant à l’accident. Ils alertent aussitôt les secours. Encastré dans l’amas de tôle, le conducteur est grièvement blessé. La dizaine de pompiers du capitaine Frédéric Sofietti reçoit vite le renfort de l’équipe médicale du SAMU. Désincarcéré, l’état du jeune militaire reste très préoccupant, son pronostic vital étant engagé. Vers 23h30, un hélicoptère du SAMU 31 survole la ville sous-préfecture pour transporter au plus vite la victime aux urgences de Purpan. 

 

«Il a été opéré dans la nuit, confirme le colonel Catherine Busch. On en sait encore peu sur son véritable état qui serait toutefois stabilisé». Quant à son passager qui est parvenu à s’extraire de l’épave, il a été conduit en ambulance médicalisée au centre hospitalier de Montauban. Se plaignant de douleurs au bassin, son état est alors jugé grave. Ce jeudi matin, celui-ci irait mieux. « Il va rester encore quelques jours en observations », atteste le chef du corps du 31e RG évoquant selon les informations qui lui ont été transmises, un pneu ayant éclaté pour expliquer cette perte de contrôle.

Sur les lieux, la police a réalisé les constatations d’usage et des prélèvements sanguins. Pneu crevé, vitesse excessive et ou alcool au volant… Toutes les hypothèses sont privilégiées par les enquêteurs sur un secteur particulièrement accidentogène. 

Source : La dépêche