Guyane : deux gendarmes et deux militaires blessés lors d'une patrouille contre l'orpaillage clandestin
L’embarcation des militaires français aurait été volontairement percutée alors qu’elle se trouvait sur le territoire de la commune de Maripasoula.
Deux militaires et deux gendarmes en mission contre l'orpaillage clandestin ont été blessés en Guyane. Les faits ont eu lieu le week-end dernier lors d’une collision de leur pirogue avec une autre embarcation à Maripasoula, au sud-ouest du territoire.
La «violente collision» s'est produite «aux alentours de 21h40 (dimanche à 2h40 à Paris)» avec «une pirogue non identifiée qui a pris la fuite après le choc», a indiqué mercredi Samuel Finielz, le procureur de la République de Cayenne, chef-lieu et capitale régionale, confirmant une information du site «Guyaweb». Il soupçonne un «abordage volontaire».
Une pirogue a pris la fuite
La pirogue transportait trois militaires du bataillon des chasseurs alpins de Chambéry (Savoie) et deux gendarmes mobiles, selon le procureur, qui évoque «des blessures graves pour un militaire et deux gendarmes». Selon les forces armées de Guyane, un second militaire a été blessé.
La nature des blessures n'a pas été précisée. Selon «Guyaweb», certains blessés étaient toujours hospitalisés mardi, même si «leur pronostic vital n'est pas engagé». La chaîne Guyane 1re affirme, elle, que les deux gendarmes touchés sont sortis de l’hôpital, mais qu’un des deux militaires doit être évacué vers la métropole.
«Un certain nombre d'éléments laissent à penser que cet abordage résulte d'un manoeuvre volontaire du pilote de la pirogue qui a pris la fuite», poursuit le procureur.
La section de recherches de la gendarmerie de Cayenne a été saisie des investigations. L’enquête est ouverte pour «violences avec arme par destination ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours sur personne dépositaire de l'autorité publique» et «non-assistance à personne en danger».
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