L’ancien djihadiste breton Gilles Le Guen remis en liberté
TERRORISME - Il a été l’une des premières et célèbres figures françaises d’Al-Qaida au Maghreb islamique (#Aqmi). L'ex-djihadiste a été récemment libéré, après avoir passé six ans sous les verrous.
A 64 ans, il fait figure d’"ancien" dans le paysage islamiste français. Six ans après son interpellation au Mali par les militaires de l’opération Serval, Gilles Le Guen a retrouvé l’air libre. Il est discrètement sorti de la maison d’arrêt de Condé-sur-Sarthe, le 25 février dernier. Bénéficiant de remises de peine, l’ancien djihadiste aura purgé un peu plus de six ans sous les verrous. En mai 2015, le Tribunal correctionnel de Paris l’avait condamné à une peine de huit ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Présenté par les surveillants et des responsables de l’administration pénitentiaire comme un détenu "calme et sans problèmes", Gilles Le Guen est désormais soumis un contrôle judiciaire. Aujourd’hui domicilié dans la Manche, l’ancien capitaine de première classe doit "pointer" une fois par jour au commissariat. Contacté par TF1, son avocat n’a pas souhaité faire de commentaires.
"Un paumé qui devient terroriste"
A travers le visage de cet ancien officier de la marine marchande, Paris découvrait alors la première figure française de l’organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Repéré dès 2012 par les services de renseignement sur une photo de membres armés d’Aqmi, Gilles Le Guen avait ensuite refait parler de lui dans une vidéo. Une Kalachnikov à la main, "Abdel Jelil" comme il était surnommé avait rendu hommage à Oussama Ben Laden. L’ancien élève d’une école privée catholique avait également mis en garde François Hollande, Barack Obama et l’ONU contre une intervention militaire au Mali, alors que le pays était sur le point de tomber aux mains d’organisations terroristes islamistes.
A 64 ans, il fait figure d’"ancien" dans le paysage islamiste français. Six ans après son interpellation au Mali par les militaires de l’opération Serval, Gilles Le Guen a retrouvé l’air libre. Il est discrètement sorti de la maison d’arrêt de Condé-sur-Sarthe, le 25 février dernier. Bénéficiant de remises de peine, l’ancien djihadiste aura purgé un peu plus de six ans sous les verrous. En mai 2015, le Tribunal correctionnel de Paris l’avait condamné à une peine de huit ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Présenté par les surveillants et des responsables de l’administration pénitentiaire comme un détenu "calme et sans problèmes", Gilles Le Guen est désormais soumis un contrôle judiciaire. Aujourd’hui domicilié dans la Manche, l’ancien capitaine de première classe doit "pointer" une fois par jour au commissariat. Contacté par TF1, son avocat n’a pas souhaité faire de commentaires.
"Un paumé qui devient terroriste"
A travers le visage de cet ancien officier de la marine marchande, Paris découvrait alors la première figure française de l’organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Repéré dès 2012 par les services de renseignement sur une photo de membres armés d’Aqmi, Gilles Le Guen avait ensuite refait parler de lui dans une vidéo. Une Kalachnikov à la main, "Abdel Jelil" comme il était surnommé avait rendu hommage à Oussama Ben Laden. L’ancien élève d’une école privée catholique avait également mis en garde François Hollande, Barack Obama et l’ONU contre une intervention militaire au Mali, alors que le pays était sur le point de tomber aux mains d’organisations terroristes islamistes.
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