Et 1, et 2, et 3... et 4 sauvetages pour ce policier

L'homme qui tombe à pic, l'arme fatale... 

Tous les surnoms vont à Kévin Richard. En 12 ans, le policier a sauvé quatre personnes de la noyade. 

Dernier en date : vendredi.

 

Kévin Richard, 34 ans, gardien de la paix, ici au-dessus de l'Odet. Rivière qu'il connaît bien puisqu'il y a plongé trois fois pour secourir des personnes. Vendredi, c'est dans le Steir qu'il s'est mis à l'eau pour sauver un quadragénaire. 

 

L'histoire
Il y a des policiers qui refusent d'être mis en lumière. D'apparaître dans le feu des projecteurs. Parfois, c'est par timidité. D'autres fois, c'est par souci de sécurité qu'ils préfèrent se taire. Kévin Richard, gardien de la paix au commissariat de Quimper n'est rien de tout ça. « Raconter mon histoire, c'est une façon de redorer le blason des policiers. » Des fonctionnaires de police qui, selon lui, sont trop souvent critiqués. « On nous dit que l'on ne fait que de la répression, mais c'est faux. »
En l'occurrence, Kévin Richard, lui, sauve des vies. Depuis 2006, il a plongé dans les eaux de l'Odet ou du Steir à quatre reprises pour secourir des personnes. Son dernier acte de courage remonte à vendredi. Il est 17 h 45 quand un homme, désespéré, se laisse tomber d'une rambarde donnant sur le Steir, tout près des Halles. Les témoins de la scène alertent les services de police. Kévin est l'un des premiers à arriver sur place.

Pas question de le laisser mourir

À peine le temps de réfléchir, le père de famille se met à l'eau. Le Steir est à son niveau le plus haut, du fait de la marée. « Croyez-moi, malgré la température de l'air ces derniers jours, l'eau était glaciale. » Kévin découvre la victime inanimée : « L'homme était sur le dos et ne bougeait plus. Je me suis dit que ce n'était pas bon signe...»
Arrivé à quelques centimètres de lui, le désespéré reprend ses esprits. « C'est à ce moment-là qu'il s'est mis à se débattre, à hurler. J'ai reçu des coups et bu la tasse à plusieurs reprises. C'est un homme que je connais, puisqu'il a déjà eu affaire à la police. Il voulait que je le laisse mourir. Mais, pour moi, il n'en était pas question. »

 

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