Service universel. Sera-t-il obligatoire, national, civique, militaire?

Peut-on légitimer et faire accepter le Service national universel ? 

Bénédicte Chéron, historienne, enseignante à l’ICP (Institut catholique de Paris), spécialiste des questions de défense, fait part de sa perplexité face à ce projet pour mobiliser la jeunesse française.

 

 En 2015 a été lancé le service militaire volontaire dont l'avenir n'est plus assuré si le SNU est imposé à partir de 2019.AFP

 

L’instauration d’un service national universel - qui pourrait être ouvert dès l'âge de 16 ans et durer un mois au minimum - et les nombreuses difficultés matérielles, financières et juridiques que laisse entrevoir ce projet suscitent bien des réactions qui vont de l’adhésion inconditionnelle à l’hostilité. Le chef de l’État, qui a reçu fin avril un rapport sur le SNU, doit trancher. Bénédicte Chéron, une spécialiste des relations armées-société, exprime à son tour ses interrogations.

Emmanuel Macron veut un SNU. Une telle idée n’est pas nouvelle ?
En 1997, après la suspension du service national (SN), il y a eu une espèce de vide sur la façon dont on comptait, ou on ne comptait pas, continuer à solliciter la jeunesse française. Malgré un clair déficit de réflexion, on avait trouvé une solution consensuelle qui était la JAPD, la Journée d’appel à la préparation de défense. Mais personne n’était convaincu par le dispositif.

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