Un réserviste dans l'équipe, un atout pour la politique RSE de l'entreprise

Favoriser l’engagement de ses salariés en tant que réservistes dans l’armée est un engagement citoyen et considéré comme une mesure de responsabilité sociétale par le gouvernement. 

Depuis la transposition de la directive européenne sur le reporting, les entreprises peuvent le mentionner dans leur déclaration de performance extra-financière.

 

@JérômeBardenet
En octobre 2016, un an après les attentats de Paris et quelques mois après celui de Nice, la France décide de renforcer les forces de sécurité intérieure et des armées en donnant plus de poids et de moyens à la réserve nationale, rebaptisée "Garde nationale". Celle-ci est composée d’hommes et de femmes volontaires qui, parallèlement à leur vie civile, décident de consacrer une partie de leur temps à l’armée, pour des opérations de surveillance du territoire, mais aussi des activités spécifiques liées à leur compétences (cyberattaques, etc.).

500 entreprises engagées par une convention
 
La demande est forte. Depuis les attentats, la Garde nationale fait face "à un engouement massif de la part des 17-30 ans", assure un amiral, lors d’un atelier organisé par l’Observatoire de la RSE (ORSE). Les objectifs de recrutements sont eux-mêmes ambitieux : de 58 000 en 2015, avant les attentats, le nombre de réservistes doit passer à 85 000 en 2020.
Mais, pas toujours facile de concilier le travail et son engagement de réserviste. Plus de 60 % sont en activité. "Une personne réserviste doit au minimum 5 jours à l’armée chaque année, un nombre de jours que ne peut pas lui refuser l’entreprise. Mais dans les faits aujourd’hui, un réserviste est mobilisé une trentaine de jours voire plus", précise le contre-amiral Emmanuel Gouraud, adjoint au secrétariat général de la Garde Nationale

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