Saut de 5 mètres dans le Tarn du haut d’un hélico, les plongeurs
de combat du 31e régiment du génie ont été mis à rude épreuve.
Un
exercice de «dropping» intense qui confirme la nouvelle compétence
aérocombat des sapeurs castelsarrasinois.
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Photo DDM, Max Lagarrigue |
Entre deux bourrasques de pluie et de grésil, l’unité d’élite du 31e
régiment du génie, les plongeurs de combat, n’a pas hésité une seconde à
faire, ce mercredi, le grand saut dans le Tarn. Un exercice de
«dropping» qui a mobilisé une équipe du 5e RHC (régiment d’hélicoptère
de combat) de Pau. Avant de plonger de 5 mètres de haut d’un hélicoptère
dans une eau glacée, le patron des plongeurs du 31e auquel s’était
joint le chef BOI le lieutenant-colonel Blaise (bureau opération et
instruction, le n° 3 du régiment) et le chef de corps en second, le
lieutenant-colonel Emmanuel Regnault, a fait un prompt briefing dans le
fief de l’unité, à l’école des Ponts.
Les exercices se multiplient
«Nous effectuerons dix sauts consécutifs d’abord à vide, juste avec
nos combinaisons et arme, puis avec les packs de plongée», explique le
lieutenant Christophe. «Combien pèsent vos packs ?», l’interrompt l’un
des militaires du 5e RHC qui veut faire un rapide calcul du poids
embarqué dans son hélico. «Pas plus de 110 kg chacun». Des échanges
anodins pour les profanes qui augurent pourtant un vrai changement de
cap dans le fonctionnement du régiment. «Depuis notre rattachement à la
3e division (basée à Marseille), nous multiplions les exercices avec les
autres armes et régiment», confirme le chef BOI, patron des
certifications et du niveau des sapeurs du 31e.
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