L’UE souhaite récolter plus de fonds pour la coalition militaire du Sahel

La Commission européenne espère que la conférence sur le Sahel, qui aura lieu à Bruxelles cette semaine, permettra de récolter davantage de fonds pour la force militaire conjointe G5 Sahel.


Juste avant le début du sommet informel du Conseil, le 23 février, une conférence réunira des représentants d’une trentaine de pays pour discuter du financement de la force militaire conjointe du G5 Sahel, constituée de troupes maliennes, mauritaniennes, nigériennes, burkinabés et tchadiennes. Celle-ci agira en collaboration avec les 4 000 militaires français déployés dans la région pour l’opération Barkhane et la mission de paix de l’ONU, la MINUSMA, composée de 12 000 personnes postées au Mali.

Image d'illustration



La France est le grand champion de la coalition des cinq pays du Sahel. Emmanuel Macron a ainsi invité les chefs d’État de la région, ainsi qu’Angela Merkel, Paolo Gentiloni et des représentants américains, européens et onusiens lors d’un sommet à Paris en décembre, dans l’espoir de garantir un soutien politique à l’initiative.

Une feuille de route a été mise en place lors d’une réunion des ministres de la Défense et chefs de cabinet du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, présidée par la ministre française des Armées, Florence Parly. Celle-ci a indiqué qu’à long terme, les forces du G5 endosseraient certaines des responsabilités de l’opération Barkhane.



La France, les Pays-Bas, l’Italie, les États-Unis et les Émirats arabes unis se sont tous engagés à soutenir la force conjointe. Pékin aurait pour sa part promis de participer au financement lors de la visite d’Emmanuel Macron en Chine, en janvier.


Commentaires