Général Pierre de Villiers : « Je ne regrette pas »

Jusqu’au 19 juillet 2017, le général Pierre de Villiers a été le plus haut militaire français. Mais en désaccord avec le président de la République, le chef d’État-major des armées (Cema) a décidé ce jour-là de quitter ses fonctions. 


Ici le 23 novembre 2015 à bord du « Charles-de-Gaulle » engagé dans l’opération Chammal
pour lutter contre Daech (photos AFP)


Dans son ouvrage, « Servir », il revient sur cette démission mais trace surtout ce que devrait être un nouveau modèle d’armée à l’heure où la loi de programmation militaire 2019-2025 est rendue publique par le gouvernement. 

Le 19 juillet 2017, vous avez remis votre démission de chef d’État-major des armées au président de la République. Près de sept mois après, à quoi ressemble votre quotidien ?
Général Pierre de Villiers. « J’ai décidé, après ma démission, de transmettre. La rédaction de mon livre a été une première étape. Ce livre n’est pas sur ma démission. J’ai souhaité prendre de la hauteur et faire un livre qui soit à la fois pédagogique - pour expliquer aux Français qui veulent savoir et comprendre - et stratégique pour expliquer quels sont nos enjeux de défense, ce que font nos soldats français et ce qu’ils sont. J’ai maintenant l’intention de transmettre tout ce que j’ai appris pendant quarante-trois ans en matière d’exercice de l’autorité, de management, de gestion de la transformation d’une grande organisation et puis, je voudrais m’occuper particulièrement de la jeunesse pour ses valeurs, pour ce qu’elle est. J’aime la jeunesse. Quand on l’aime, elle nous le rend. J’ai donc beaucoup d’activités en perspective ».

Quelle forme prendra votre engagement pour la jeunesse ?

 

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