450 djihadistes ont été tués par les Français au Sahel

Au lendemain de l’attaque islamiste qui a tué deux soldats français, la ministre de la Défense dévoile le bilan de l’opération Barkhane lancée à l’été 2014.

 

La base de soutien de l'armée de l'air à Niamey au Niger. LP/ Matthieu de Martignac  

 

Une guerre discrète mais impitoyable se déroule à quelque 3 000 km de Paris. Sur le territoire aride du Sahel, à cheval entre cinq pays, ce conflit sans merci oppose des djihadistes aux 4 000 soldats de la force Barkhane, héritière en août 2014 de l’opération Serval déclenchée début 2013 au Mali. Un engagement humainement coûteux pour la France : deux soldats ont encore été tués mercredi, emportés par la mine qui a fait sauter leur convoi, portant à 22 le nombre de militaires français morts au combat au Sahel.
Le week-end dernier pourtant, selon nos informations, les militaires célébraient une victoire. Dans la foulée de l’attaque d’un village situé à une centaine de kilomètres à l’Est de Gao, des terroristes s’étaient repliés vers un puits. L’exploitation d’un renseignement alerte alors les Français. Ils détectent le regroupement, frappent et tuent dix djihadistes. Une semaine plus tôt, à l’issue d’une mission préparée depuis des semaines, 23 terroristes étaient neutralisés par des commandos parachutistes des forces spéciales, appuyés par une frappe. La mort, parmi eux, de plusieurs cadres de cette « fédération » d’ultra radicaux très structurée est un coup dur.


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