Policiers agressés : appel à la fermeté

Devant la montée de la violence contre les policiers, l’Unité SGP Police Force ouvrière a invité ce mardi au rassemblement devant les commissariats meusiens. Pour exiger une prise de conscience et des réponses fermes.

 

Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN  

 

Champigny-sur-Marne, Aulnay-sous-Bois, Douai et plus localement Saint-Dié. Durant la nuit de la Saint-Sylvestre, ces communes ont été le théâtre de violences commises envers des policiers.
Des violences de trop pour l’Unité SGP Police FO qui appelait ce mardi à midi au rassemblement devant les commissariats de Bar-le-Duc et Verdun, comme partout en France : « La mobilisation concerne 35 sites en Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne et Bourgogne Franche-Comté », détaille Stéphane Morisse, secrétaire national délégué zone Est du syndicat Unité SGP Police Force ouvrière.
À Bar-le-Duc, on a dénombré 35 participants, des personnels, auxquels se sont mêlés quelques citoyens ( lire ci-dessous ) rassemblés devant le commissariat. « Les petits départements ne sont pas épargnés », observe Stéphane Morisse, en rappelant l’agression dont a été victime un policier de Bar-le-Duc, renversé le 17 janvier 2017 par un chauffard qui voulait forcer un contrôle de police. La violence monte où qu’elle soit et pour le représentant syndical, « c’est intolérable et cela ne peut plus durer. Il faut aujourd’hui que le gouvernement et le garde des Sceaux prennent toute l’ampleur de ces agressions sauvages ».


Médecins et pompiers aussi

Une violence dont les policiers ne sont pas les seuls à faire les frais, a rappelé Stéphane Morisse : « Certains pourraient penser que le problème pourrait venir de la police, des gradés et gardiens que nous sommes et qui se complaisent à provoquer… Mais alors, que dire des médecins, des ambulanciers, des enseignants, des postiers, des pompiers qui ne peuvent plus aller dans certains quartiers sans être escortés ? 

Commentaires