Les gendarmes testent le cyclomoteur électrique et envisagent le cheval

Depuis plusieurs semaines, deux cyclomoteurs électriques, créées par l’entreprise puydomoise EMI basée à Brassac-les-Mines, entre Brioude et Issoire, sont testées par les unités de la compagnie du Puy-en-Velay.

 

Photo d’archives Geneviève COLONNA D’ISTRIA  

EMI, filiale du groupe auvergnat RGM (250 salariés), a spécialement personnalisé son modèle tout terrain aux couleurs de la gendarmerie en adaptant ses équipements, avec sirène et gyrophare.


L’année 2018 est celle de l’innovation au sein du groupement départemental de la gendarmerie de la Haute-Loire, a-t-on appris jeudi à Costaros, au moment où les militaires ont célébré leur patronne, Sainte Geneviève.

Depuis plusieurs semaines, deux cyclomoteurs électriques sont testées par les unités de la compagnie du Puy-en-Velay. « Ce matériel nous permettra d’intervenir sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et les autres sentiers de randonnée », affirme le lieutenant-colonel Jean-Pierre Rabasté, patron des gendarmes altiligériens.
Toujours dans l’optique de servir et protéger au mieux la population du département, sur ces chemins de randonnée, les militaires mènent également une autre réflexion, celles de mettre en place des « patrouilles équestres », portée par la chef d’escadron Caroline Lebas, commandante de la compagnie ponote, « cavalière émérite ».
Ce projet ne devrait toutefois pas voir le jour cette année puisqu’il faut du temps pour apprendre aux gendarmes à monter et trouver des centres équestres partenaires qui accueilleraient les chevaux.

Article de : Le Progrès


Commentaires