Le gouvernement pense déjà au successeur du porte-avions "Charles de Gaulle"

Construire un second porte-avions ? 

Le sujet revient à intervalles réguliers depuis 1997, année du désarmement du Clemenceau, suivi trois ans plus tard par la vente du Foch.

 
Eric FEFERBERG





 Le "Charles de Gaulle" est désormais bien seul. Et quand il est en maintenance, comme c'est le cas en ce moment même pour une durée de 18 mois, la marine française ne peut plus compter sur cet outil de projection de puissance à travers les eaux du globe.

Un second porte-avions permettrait d'assurer une permanence en mer. Nos voisins britanniques ont d'ailleurs fait le choix d'un tandem. Ils ont réceptionné le 7 décembre dernier un premier porte-avions, le "Queen Elizabeth", avant le "Prince of Whales", qui entrera en service dans le courant de l'année.
Mais c'est une autre orientation que prend le gouvernement français, explique le député Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la défense et des forces armées :
"Le débat ne porte pas sur la construction d'un second porte-avions, mais sur le remplacement du 'Charles de Gaulle'", dit-il. Pourquoi parler de remplacement ? Pourquoi si tôt ? Lancé en 1994, le "Charles de Gaulle" reste le seul porte-avions à propulsion nucléaire, Etats-Unis excepté. Il est censé rester en service jusqu'en 2044. C'est loin… mais c'est déjà demain, compte-tenu des délais d'études et de construction, près de huit ans entre la commande et la livraison.

Avec quels avions ?

C'est déjà demain, et c'est précisément le rôle de la loi de programmation militaire 2019-2025 que d'envisager le long terme. Emmanuel Macron en a dévoilé les grandes lignes, et elle sera......


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