L’adjudante de gendarmerie harcelait-elle sa subalterne ?
Le regroupement des brigades de Charroux et Civray a-t-il conduit une gradée à rejeter une des militaires ? Dix ans après, elles ont déjà tout perdu.
L’ancienne brigade de gendarmerie de Charroux.
© (Photo cor. Faustine Alibert) |
Il est très rare qu’une affaire de harcèlement moral concernant des militaires soit jugée par une juridiction civile. Habituellement l’armée règle ses histoires en interne et fait la « grande muette. » C’est pourtant ce qui s’est produit en fin de semaine dernière, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Une ex-adjudante de gendarmerie était poursuivie pour harcèlement moral à l’encontre d’une subalterne. Les faits se seraient produits du 25 août 2007 au 30 avril 2008 dans les brigades de Charroux et Civray.
“ Aviez-vous la consigne de “ casser du Charroux ” ? ” A
cette époque, dans le cadre de la fermeture de brigade, les cinq
militaires de Charroux avaient été intégrés à la communauté de brigades
(COB) de Civray. Non sans mal visiblement. Dix ans après les faits, la
justice poitevine a donc plongé dans les arrières cuisines de la
gendarmerie. Avec un grand absent : la gendarmerie elle-même, du moins
les supérieurs hiérarchiques de la compagnie et du groupement de
l’époque.
Car les deux femmes présentes à la barre ne sont plus gendarmes depuis longtemps. La victime a été radiée pour cause de maladie consécutive aux faits. La prévenue n’est plus gendarme suite à....
Car les deux femmes présentes à la barre ne sont plus gendarmes depuis longtemps. La victime a été radiée pour cause de maladie consécutive aux faits. La prévenue n’est plus gendarme suite à....
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