Ces soldats français qui se mettent en danger en dévoilant leur position en opérations
Tout comme les militaires de l’armée américaine, des soldats français mettent imprudemment en ligne leurs parcours sportifs alors qu’ils sont en opération. Des données qui permettent de les identifier beaucoup trop précisément.
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Photo AFP |
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Capture d’écran Badoo. |
Jusqu’à un site de rencontres !
Le phénomène touche toutes les armées et tous les grades. À partir du nom laissé sur Strava, une simple recherche permet par exemple de trouver le Facebook et le profil sur un site de rencontres d’un soldat du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine (RPIMa) de Carcassonne, une des unités d’élite de l’armée de terre française. L’homme y apparaît en uniforme et y affiche ses préférences politiques, ses connaissances. Quelle imprudence !Pourtant, durant la mise en condition opérationnelle qui précède chaque OPEX ou pendant les classes en centre de formation initiale, des sessions de sensibilisation alertent fortement les soldats sur les risques numériques. Aujourd’hui, il paraît difficile d’interdire la pratique des réseaux sociaux. L’armée tente d’accompagner. Mais une piqûre de rappel s’impose.
L’affaire a été révélée par The Washington Post mais elle touche toutes les armées du monde confrontées au danger potentiel des réseaux sociaux. Le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’état-major des armées, semble désabusé : « Je lance un appel au bon sens. Il s’agit de se déconnecter en OPEX. Nous avions déjà eu ce type d’affaires avec Snapchat et Instagram qui géolocalisent les utilisateurs. Il suffit de se mettre en mode privé, pas public...
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