Assassinat de policiers à Magnanville : les pistes qui mènent au deuxième terroriste

Une trace ADN et le témoignage du fils des victimes accréditent la présence d’un complice sur les lieux des meurtres.

 Il y a un an demi, le 13 juin 2016 en début de soirée, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, un couple de policiers des Yvelines, est tué à son domicile, à Magnanville (Yvelines) de plusieurs coups de couteau. 

 

 

LP/FRÉDÉRIC DUGIT ; DR

A minuit, l’intervention du Raid se solde par la mort de l’assassin, un jeune délinquant radicalisé, Larossi Abballa, et par la libération de l’enfant du couple, retenu en otage. De récentes investigations donnent un nouvel éclairage à ce drame qui a provoqué un traumatisme bien au-delà des rangs policiers.

Que révèle l’ADN ?

Au cœur de l’été dernier, la génétique a fait basculer l’affaire. Juste après les crimes, les experts de la police technique et scientifique ont en effet passé le pavillon des victimes au peigne fin, effectuant notamment des prélèvements sur l’ordinateur des victimes. Ce portable retrouvé à l’étage dans une chambre a été utilisé par Larossi Abballa pour consulter des photos souvenirs du couple et envoyer une revendication sur Facebook live au nom de Daech. Selon des sources concordantes, « sur le repose poignet droit de l’ordinateur », ils isolent aussi une autre trace génétique, restée longtemps inconnue. Jusqu’à ce qu’au mois d’août dernier, la justice reçoive les derniers résultats d’expertise. Et ce profil génétique correspond à un ami d’enfance du tueur, Mohamed Lamine Aberouz

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