L’armée française ne veut plus utiliser les logiciels de Kaspersky
L’Armée française ne souhaite plus utiliser les logiciels antivirus de
l’éditeur russe, principalement pour des raisons de sécurité. Kaspersky
est soupçonné de travailler et d’espionner pour les services secrets
russes via ses antivirus.
C’est un véritable coup dur pour
Kaspersky qui se retrouve ainsi banni de plusieurs appels à projets, non
seulement en France, mais aussi aux États-Unis et d’autres pays.
L’Hexagone ne veut pas prendre de risque
Le 14 septembre 2017, le gouvernement
américain a annoncé qu’il allait se débarrasser de tous les logiciels
antivirus Kaspersky présents dans ses infrastructures. A priori, on
penserait que les dirigeants français ont décidé de suivre l’exemple.
Cependant si on en croit l’Express, l’Armée française aurait décidé de
se passer des services de l’éditeur russe bien avant que les États-Unis
ne prennent la décision de le faire.
Les motivations du ministère ne sont
donc pas liées à celles de Washington. Il ne s’agit pas d’une décision
politique, mais simplement d’un moyen de prévention contre tout risque
d’espionnage ou bien de sabotage informatique de la part du gouvernement
russe.
Situation délicate pour Kaspersky
Toute cette mise à l’écart est mauvaise
pour les affaires de Kaspersky. L’entreprise de logiciels informatiques
réalise 85 % de ses activités en dehors du territoire russe. L’éditeur
vient d’ailleurs de déployer un nouvel antivirus gratuit, baptisé
Kaspersky Free, à travers plusieurs pays à travers le globe, c’était il y
a tout juste quelques mois.
Si la firme nie toute relation avec les services secrets russes, Bloomberg avait cependant dévoilé.......
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