Salon Milipol : un stand fermé après la découverte "d'équipements de torture illégaux" par Amnesty international
Des "équipements de torture illégaux" vendus au salon Milipol, selon Amnesty
Matraques à pointes, boucliers à décharges électriques, fourches antiémeute: Amnesty International a découvert des "équipements de torture illégaux" à un salon international organisé à Paris et consacré à la sécurité intérieure des Etats, qui a décidé d'expulser un exposant, a-t-on appris jeudi."Le stand en question a été immédiatement fermé, mercredi soir, sous contrôle d'huissiers", a déclaré jeudi à l'AFP la directrice du salon Muriel Kafantaris, et l'exposant a été définitivement interdit d'exposer au salon Milipol.
Le salon Milipol, au parc des expositions de Villepinte, près de Paris, le 22 novembre 2017. (MAXPPP) |
"Le responsable d'Amnesty International était là mardi jour d'ouverture du salon avec nous. Il nous a fait part de son rapport", a-t-elle ajouté.
Selon Mme Kafantaris, le seul produit dont il a fait mention à ce moment là était "un bracelet à impulsion électrique" présent sur le stand chinois incriminé. "Je ne sais pas d'où sont sortis" les autres équipements mentionnés par l'ONG, a ajouté Mme Kafantaris.
"Des instruments de torture effrayants tels que des matraques électriques et de lourdes entraves pour les pieds sont censés être interdits dans l'UE. Alors pourquoi en trouve-t-on en vente à Paris aujourd'hui ?", s'interroge Ara Marcen Naval, conseillère sur le contrôle des armes à Amnesty, dans un communiqué.
© / MARTIN BUREAU |
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