«Black Friday» : la ruée vers les flingues



Plus de 200 000 Américains ont voulu acheter une arme lors du vendredi d'après-Thanksgiving. Le FBI a reçu vendredi un nombre sans précédent de demandes de vérifications d’antécédents. Pointé du doigt pour ses nombreuses défaillances, le système de contrôle inquiète.

 

Un Colt Python .357 Magnum Revolver. Photo Paul Ellis. AFP  
Un fusil semi-automatique Smith & Wesson à 600 dollars (504 euros) au lieu de 800 chez un armurier du Missouri, un revolver Heritage à moitié prix (environ 85 euros) dans les magasins Field & Stream, un fusil à pompe Remington 870 soldé de 40% dans toutes les boutiques Brass Pro : aux Etats-Unis, les armes à feu n’ont pas échappé à la folie consumériste du Black Friday. Le résultat de ces soldes massives, proposées aux Américains au lendemain de Thanksgiving, donne le vertige.
Pour la seule journée de vendredi, le FBI a en effet reçu plus de 200 000 demandes de vérification des antécédents judiciaires, une procédure obligatoire lancée à chaque fois qu’une arme est achetée légalement en magasin. Ce chiffre sans précédent – 203 086 précisément – dépasse nettement les records établis l’an dernier (185 713) et en 2015 (185 345), déjà à l’occasion du Black Friday.

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