#BA105 #Evreux : suicide d’un #militaire #gay, une enquête ouverte pour harcèlement
#Sergent à la base aérienne 105 d’#Evreux (Eure), Clément s’est suicidé à son domicile. Son époux accuse l’un de ses supérieurs de « harcèlement homophobe ».
Un
militaire de 37 ans s’est donné la mort chez lui, à quelques kilomètres
d’Evreux (Eure). Il a laissé une lettre où il évoque « des faits de
harcèlement » selon la procureure de la République Dominique
Puechmaille. Le parquet d’Évreux a ouvert une enquête le jour du
suicide, le 17 novembre. Elle a été confiée à la section de recherche de
la gendarmerie de l’air, selon le parquet.L’époux de la victime,
Sylvain Dumont, lui, est sans équivoque : son compagnon « subissait des
insultes à caractère homophobe tous les jours à son travail ». Il a par
ailleurs affirmé que son supérieur hiérarchique voulait « le détruire
», faisant allusion à une plainte pour agression sexuelle déposée contre
lui en amont de son suicide et accusant « son harceleur » d’être à
l’origine de cette procédure.
Selon la magistrate qui confirme la plainte, « Aucun scénario n’est privilégié à ce stade. C’est une enquête globale, longue et délicate. »
Les enquêteurs ont saisi le téléphone portable du militaire, ainsi que « deux ordinateurs et des notes manuscrites », confirme l’époux de la victime qui a affirmé qu’il allait « porter plainte contre l’État ». « Je ferai tout ce qui est mon pouvoir pour rendre justice à Clément », dit-il.
Suicide d’un militaire de la BA 105
Le colonel, qui a indiqué que le sergent était en permission le jour de son suicide, a souligné les « excellents états de service » de la victime. « L’armée de l’air condamne toute forme de harcèlement et d’homophobie. Cela va à l’encontre des valeurs qui nous animent », a-t-il poursuivi, ajoutant vouloir « que justice soit faite dans cette affaire ».
Source : leparisien
Selon la magistrate qui confirme la plainte, « Aucun scénario n’est privilégié à ce stade. C’est une enquête globale, longue et délicate. »
Les enquêteurs ont saisi le téléphone portable du militaire, ainsi que « deux ordinateurs et des notes manuscrites », confirme l’époux de la victime qui a affirmé qu’il allait « porter plainte contre l’État ». « Je ferai tout ce qui est mon pouvoir pour rendre justice à Clément », dit-il.
La hiérarchie militaire pas au courant
Interrogé, le colonel David Desjardins, responsable de la base 105 d’Évreux où officiait le militaire, a fait savoir qu’il n’avait « pas connaissance de ces allégations (de harcèlement, NDLR) avant le décès de la victime ». Il a déclaré avoir été informé qu’une « plainte avait été déposée contre le sergent », mais qu’il n’en connaissait « pas la teneur ». « Aucun signe précurseur » n’était remonté jusqu’à lui, a-t-il précisé.Le colonel, qui a indiqué que le sergent était en permission le jour de son suicide, a souligné les « excellents états de service » de la victime. « L’armée de l’air condamne toute forme de harcèlement et d’homophobie. Cela va à l’encontre des valeurs qui nous animent », a-t-il poursuivi, ajoutant vouloir « que justice soit faite dans cette affaire ».
Source : leparisien
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