Isère : «On ne se sent plus en sécurité dans une gendarmerie», confie une femme de militaire

Cette femme de militaire est traumatisée par l'incendie volontaire qui a visé la brigade de Meylan, près de Grenoble (Isère), jeudi.



Meylan (Isère), jeudi. Les flammes ont léché la façade d’un immeuble d’habitation des gendarmes.
AFP/ JEAN-PIERRE CLATOT
 
 
Les gendarmeries de l'Isère sont sur le qui-vive. Certains proches de militaires disent vivre dans la peur. Deux casernes ont été visées par des incendies criminels en un peu plus d'un mois. Dans la nuit de mercredi à jeudi, on a frôlé le drame à la brigade de Meylan, dans la banlieue de Grenoble (Isère). Vers 3h35, un ou plusieurs individus se sont introduits dans l'enceinte de la gendarmerie, ont mis le feu à quatre véhicules personnels des militaires, garés sous un immeuble d'habitation.
Les flammes et les fumées se sont élevées contre la façade du bâtiment, faisant fondre des fenêtres. Les gendarmes et leurs familles ont rapidement évacué le bâtiment de trois étages, avant de s'attaquer aux flammes en attendant les pompiers.
« Si les gendarmes n'avaient pas été réveillés par l'incendie, nous aurions pu avoir une affaire absolument dramatique, avec des morts et des blessés. Ces faits sont particulièrement graves. Il y a eu une volonté de s'attaquer à des familles, au creux de la nuit. De tels actes peuvent s'apparenter à des actes de terrorisme », a estimé Jean-Yves Coquillat, le procureur de Grenoble.

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